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Writer's pictureAnnMarie Tornabene

Why the Dress?/Pourquoi la Robe?

Updated: Jul 1






April 19, 2024

AnnMarie Tornabene


English:

Back in 2008, for my series Rabbitholes and Revelations and Not Wonderland, I created a long, white dress for the occasion. Not really being a dressmaker, I sort of pieced together something simple but diaphanous in nature to create both an almost bridal gown but with movement. The top of it was transparent because I didn’t have the material to line it, but it was also to create the ability to show my nude breasts when I needed to have nudity in the image. It was, at the time, a symbol of innocence as well. Before I left New York in 2015 for France, I almost threw it out. I thought it had its use and as the elastic was getting worn out, the badly sewed edges fraying, the “pretty, flowy dress” looked like it went through a mill.

 

The dress, like me, had gone through a lot. Those two photographic series took place over the course of 4 years. They began after I had just married my first husband but long after the trauma between my life with my family and my life with him began. In 2014, when I was in the process of my divorce and facing my ex-husband while he screamed at me, saying hateful, horrible things to me and then my continued confrontations with my mother and having to move back into her home for 6 months to fight against her abuse, I was falling apart but not entirely. Therapy at helped me be a little resilient which helped me stand but inside was a mix of strength and weakness. I felt like a warrior fighting a war with nothing but thin armor. But armor, nonetheless.

 

I kept and packed the dress to bring with me and when I took it out for the first time to use for a photo shoot here in France, I ripped into the skirt with a scissor and my hands. I haphazardly cut and shredded some of the hem and when wearing it outside, I step into the mud with it, tearing it further in places.

 

This dress has become my skin with all its flaws. As I wear it in many of my photographic series and in my performance videos throughout the years, my sagging skin, my wrinkles and my scars will be reflected in this dress as it deteriorates with age.  


Français:


En 2008, pour mes séries Rabbitholes and Revelations and Not Wonderland, j'ai créé une longue robe blanche pour l'occasion. N'étant pas vraiment couturière, j'ai assemblé quelque chose de simple mais de nature diaphane pour créer une robe presque nuptiale, mais avec du mouvement. Le haut de la robe était transparent parce que je n'avais pas de tissu pour le doubler, mais c'était aussi pour pouvoir montrer mes seins nus lorsque j'avais besoin de nudité dans l'image. À l'époque, c'était aussi un symbole d'innocence. Avant de quitter New York en 2015 pour la France, j'ai failli le jeter. Je pensais qu'elle avait fait son temps et comme l'élastique s'usait, les bords mal cousus s'effilochant, la " jolie robe fluide " semblait être passée à la moulinette.

 

La robe, comme moi, avait beaucoup souffert. Ces deux séries photographiques se sont déroulées sur une période de quatre ans. Elles ont commencé alors que je venais d'épouser mon premier mari, mais bien après que le traumatisme entre ma vie avec ma famille et ma vie avec lui ait commencé. En 2014, alors que j'étais en pleine procédure de divorce et que j'affrontais mon ex-mari en me criant dessus, en me disant des choses horribles et haineuses, puis mes confrontations ont continué avec ma mère et le fait d'avoir dû retourner chez elle pendant 6 mois pour lutter contre ses abus, j'étais en train de m'effondrer, mais pas complètement. La thérapie m'a aidée à être un peu plus résistante, ce qui m'a aidée à tenir le coup, mais à l'intérieur, il y avait un mélange de force et de faiblesse. J'avais l'impression d'être un guerrier qui se battait avec une armure très mince. Mais une armure quand même.

 

J'ai gardé et emballé la robe pour l'emporter avec moi et lorsque je l'ai sortie pour la première fois afin de l'utiliser pour une séance photo ici en France, j'ai déchiré la jupe avec une paire de ciseaux et mes mains. J'ai coupé et déchiqueté au hasard une partie de l'ourlet et lorsque je l'ai portée à l'extérieur, j'ai marché dans la boue avec elle, la déchirant encore plus à certains endroits.

 

Cette robe est devenue ma peau avec tous ses défauts. Comme je la porte dans plusieurs de mes séries photographiques et dans mes vidéos de performance au fil des ans, ma peau flasque, mes rides et mes cicatrices se refléteront dans cette robe qui se détériore avec l'âge. 

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